Le feu de l’Esprit était bien là dimanche après-midi 28 décembre 2025, au Palais des Sports du Gosier. Il a pris dès l’arrivée des centaines de fidèles venus de toutes les paroisses et Doyennés du diocèse. L’appel de l’évêque a été entendu. Le pari paraissait pourtant loin d’être gagné entre les deux fêtes de fin d’année, plus encore un dimanche après-midi. Et pourtant. Pas moins de 3.000 fidèles ont rempli les gradins de ce complexe sportif transformé un temps en une grande église, pour vivre cette clôture de l’année jubilaire 2025. 3h30 de moments de grande ferveur, de joie, d’actions de grâce et louanges enflammées avec les talents des jeunes d’Effusion et du Chemin Neuf.
L’on retiendra de ce temps fort exceptionnel, les témoignages poignants issus de chacun des sanctuaires de miséricorde choisis par l’évêque de Guadeloupe, Mgr Philippe GUIOUGOU, pour cette année sainte. Des laïcs de ces lieux de cultes sont venus tour à tour, partager ce qu’ils ont vécu durant ces douze derniers mois, personnellement, en communauté et au contact des pèlerins. Les mots étaient profonds, saisissants, inspirants, bouleversants même parfois. A l’image de ce jeune de 33 ans, Clément BORIOLI, témoignant pour les îles du Nord, qui annonça devant cette très grande assemblée son oui au Seigneur pour la vie consacrée. « Dieu m'a fait entendre son appel et sa volonté que je sois entièrement consacré à lui » a-t-il confié provoquant une grande émotion au sein de l’assemblée.

Des fruits en abondance
Il fallait bien un ultime temps de louange pour rendre grâce et se remettre de nos émotions, avant la célébration eucharistique solennelle qui devait clôturer cette année sainte. Elle débuta comme prévu par la procession avec dans l’ordre les bannières de chacun des sanctuaires, la soixantaine de servants d’autel, le Diacre portant l’Evangéliaire, tous les autres Diacres, les Prêtres concélébrants, les Supérieurs majeurs des communautés et les curés doyens, les curés des sanctuaires en chasubles jubilaires blanches, Père Gérard FOUCAN, le Vicaire Général, l’Evêque Mgr Philippe GUIOUGOU, accompagné du Cérémoniaire diocésain Père Roland KINKOUNI et du Diacre José OBERTAN. Tandis que le Chœur de notre diocèse, emmené par Jean-Michel LESDEL et Patrice TREFLE, entonnait le chant d’entrée « Venez chantons notre Dieu, lui le roi des cieux, il est venu pour sauver l'humanité et nous donner la vie. Exulte pour ton Roi Jérusalem, danse de joie ».
Par l’Indulgence jubilaire, le Seigneur a fait couler un fleuve de grâces et de bénédictions. À tous, il a donné son espérance et sa paix, il a fortifié les mains défaillantes, affermis les genoux qui fléchissent, il a dit à chacun d’entre nous : sois fort, ne crains pas !
Mgr Philippe prononça ensuite ces mots d’introduction à l’entame de cette Eucharistie. « Frères et sœurs, nous avons vécu ensemble l’année jubilaire, qui a connu son point culminant lors des pèlerinages diocésains dans les Sanctuaires de la Miséricorde dans tout le diocèse. Comme un seul peuple, nous avons fait monter vers Dieu notre louange, notre action de grâce et notre supplication, en nous joignant à ceux qui, souvent, n’ont plus de voix devant les hommes mais que le Père entend et reconnaît comme des enfants bien-aimés : les malades, les personnes âgées, les prisonniers et les pauvres. Par l’Indulgence jubilaire, le Seigneur a fait couler un fleuve de grâces et de bénédictions. À tous, il a donné son espérance et sa paix, il a fortifié les mains défaillantes, affermis les genoux qui fléchissent, il a dit à chacun d’entre nous : sois fort, ne crains pas ! Fortifiés par cette expérience de la miséricorde et renouvelés par notre rencontre avec lui, aujourd’hui, en tant que communauté diocésaine, pasteur et peuple, alors que nous célébrons la sainteté de la Famille de Nazareth, nous voulons rendre grâce dans l’Eucharistie et demander à nouveau le pardon, en nous reconnaissant pécheurs ».
A l’exemple de la Sainte Famille
Après le Confitéor, le Kyrié, le Gloria, et la prière d’ouverture de l’évêque « Tu as voulu, Seigneur Dieu, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous, dans ta bonté, de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d'être unis par les liens de ton amour, afin de goûter la récompense éternelle dans la joie de ta maison. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen », le moment était venu d’entrer dans la liturgie de la Parole de cette messe de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. La première lecture était tirée du livre de Ben Sira le Sage (Si 3, 2-6.12-14), avant le Psaume 127, « Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies », la 2ème lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (Col 3, 12-21) et enfin l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 2, 13-15.19-23).
L’homélie de Mgr Philippe lors de cette messe solennelle de clôture de l’année jubilaire 2025 était évidemment très attendue. « Quand on dit « famille », on pense d'abord à ceci. Des parents qui nous ont donné la vie. La vie reçue comme un don, la vie reçue comme une grâce. La vie reçue à l'image de Dieu, notre Père, qui lui, nous a donné la vie. Et si nous honorons Dieu, si nous respectons Dieu comme Père, alors nous sommes tenus de le faire aussi pour nos mères, nos parents. Et rappelons-le, le premier des commandements qui dit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu par-dessus tout. Et le 4e commandement : honore ton père et ta mère. La première lecture m'a rappelé évidemment ces deux commandements : tu aimeras le Seigneur ton Dieu par-dessus tout et honore ton père et ta mère. Aimer Dieu, honorer Dieu, honorer son père, honorer sa mère, parce que ce que Dieu nous demande envers lui, il le demande aussi évidemment envers nos parents, l'honneur, le respect, la reconnaissance. Honore tes parents, nous dit Ben Sira le sage, et cela rejaillira sur tes enfants, nous l'avons entendu. Honore tes parents et tes enfants te respecteront » a introduit l’évêque.
Le Seigneur nous invite à un déplacement plus fort que nos forces humaines, un déplacement plus fort que nos blessures, un déplacement même plus fort que nos colères, un déplacement plus fort que ce que nous sommes capables de porter seuls. Et ce déplacement, ce chemin, cette porte de sortie, cette guérison a un nom : le pardon.
« Oui, frères et sœurs, ce commandement, il est beau, mais nous devons l'avouer aussi qu'il est quelquefois difficile. Il est difficile à suivre, difficile à vivre, quelquefois difficile à appliquer, surtout ce que je veux dire, quand les parents, papa ou maman, n'ont pas été à la hauteur. Oui, disons-le avec vérité, certains parents, père ou mère ont manqué d'amour, manqué de présence, manqué de protection, manqué de respect pour leur enfant. Et cela laisse de grandes blessures. Cela a laissé des manques. Cela a laissé parfois des colères, des incompréhensions, des lourdeurs dans le cœur. Et nous vivons cela aussi dans notre petite Guadeloupe. Il n'y a qu'à regarder quelquefois nos familles ou nous prêtres à écouter en confession, ou quand nous recevons les personnes, les gens, ils nous disent cela. Oui, nous constatons souvent, peut-être trop souvent, des incompréhensions, quelquefois qui semblent irrécupérables, irréconciliables dans nos familles. Mais là encore, écoutons bien. Le Seigneur nous invite à un déplacement plus fort que nos forces humaines, un déplacement plus fort que nos blessures, un déplacement même plus fort que nos colères, un déplacement plus fort que ce que nous sommes capables de porter seuls. Et ce déplacement, ce chemin, cette porte de sortie, cette guérison a un nom : le pardon. Oui, le pardon est le remède, le pardon est la guérison, le pardon est la libération. Supportez-vous les uns les autres, pardonnez-vous mutuellement, nous dit Saint Paul aux Colossiens que nous venons d'entendre. Supporter, nous savons que cela veut dire porter, soutenir, encourager, aimer à nouveau grâce au pardon. Et justement, l'Année jubilaire que nous concluons aujourd'hui nous a permis de creuser cela, creuser la question du pardon, creuser la question de la miséricorde » a-t-il poursuivi.
Dieu n'a pas seulement pardonné, il a purifié
Et Mgr Philippe GUIOUGOU d’ajouter. « Si je devais donner un témoignage personnel, c'est une des choses qui m'a le plus marqué de voir le nombre de confessions que nous avons vécu tout au long de l'année et de voir à quel point cela ne s'est pas arrêté au Carême. Cela a commencé dès février avec la première journée jubilaire au CHU. Tout au long de l'année vous, hommes et femmes, avez fait ce chemin de confession, ce chemin de guérison. C'est une grâce. Et en plus de cela, il y avait l'indulgence pour effacer jusqu'aux dernières traces du péché. Car le péché, nous le savons, même pardonné, laisse encore des traces. L'indulgence reçue, l'indulgence demandée était là comme pour effacer, comme pour nous aider à avancer, à aller encore plus loin dans ce chemin de miséricorde. Frères et sœurs, Dieu n'a pas seulement pardonné, il a purifié, restauré en nous, pour nous donner un chemin de vie. Et la plus belle conséquence du pardon sur laquelle j'insiste, ce pardon, c'est frères et sœurs, la capacité d'aimer de nouveau. Voilà une des belles conséquences du pardon, la capacité d'aimer de nouveau. La capacité de croire de nouveau, la capacité d'espérer de nouveau ».
Seigneur, restaure nos foyers, Seigneur, guéris ce qui est blessé, uni ce qui est dispersé, protège nos enfants, relève les parents, pacifie les cœurs. C'est plus qu'un appel que je lance dans cette homélie, une vraie prière qui doit rejoindre tous nos foyers, toutes nos familles.
« Alors oui, l'écriture nous parle d'une famille rêvée. Joseph qui aime et protège, Marie qui accueille et médite, Jésus qui obéit et grandit, la fameuse sainte famille que nous avons ici à la crèche. Une famille sainte, une famille unie, une famille harmonieuse, voilà ce que nous savons de la Sainte Famille de l'Évangile. Mais regardons aussi la réalité, sans peur, sans masque, sans illusion. La réalité de nos familles, ce que j'appelle la famille réelle. Une famille parfois blessée, pas toujours, parce qu'il y a aussi des familles où les choses se vivent bien. Une famille parfois brisée, parfois même décomposée, recomposée, monoparentale, parfois violente. Nous le disons ensemble, nous le crions ensemble, nous pouvons même le prier ensemble. Seigneur, viens sauver nos familles. Oui bondyé vine an fanmi an nou, vine sové nou, vine sové fanmi an nou. Seigneur, restaure nos foyers, Seigneur, guéris ce qui est blessé, uni ce qui est dispersé, protège nos enfants, relève les parents, pacifie les cœurs. C'est plus qu'un appel que je lance dans cette homélie, une vraie prière qui doit rejoindre tous nos foyers, toutes nos familles. Parce que, frères et sœurs, quand la famille est notre seule richesse. Quand la famille est notre seul refuge, quand la famille est notre trésor le plus précieux, alors elle devient un lieu protégé, un lieu aimé, un lieu à confier à Dieu » a également prêché Mgr Philippe.
« N'oublions pas, l'Église qui est aussi une famille, une grande famille, la famille de Dieu, la famille qui a pour tête et chef et Seigneur le Christ. Une famille appelée à faire grandir humainement, spirituellement, fraternellement. Mais avouons-le aussi avec humilité, cette famille d'Église n'a pas toujours été à la hauteur. Elle a parfois été un lieu de blessures, un lieu d'abus, un lieu où certains ont pleuré au lieu d'être consolés, un lieu où certains ont été jugés au lieu d'être relevés. Et là encore, même là et surtout là, le Seigneur nous appelle au pardon, au cœur même de la famille église, entre nous, entre vous laïques, entre nous prêtres, entre prêtres et laïques, entre religieuses, religieuses et laïques, jeunes ou moins jeunes. Le Seigneur nous invite et nous donne cette exigence, presque cette injonction au pardon. Si nous ne le vivons pas alors comment pouvons-nous vraiment parler de la famille » a insisté en outre l’évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
Seigneur, viens habiter nos maisons, viens habiter nos familles, viens habiter ton Eglise
« Pardon pour guérir. Pardon pour libérer, pardon pour aimer de nouveau, pardon pour avancer ensemble. Alors, frères et sœurs, en cette fête de la Sainte Famille, en cette conclusion de l'année jubilaire, nous choisissons l'amour, nous choisissons l'honneur, nous choisissons le pardon, nous choisissons la miséricorde, nous choisissons la famille. La famille rêvée, celle de Jésus, Marie et Joseph, mais aussi, sans détourner la face et le regard, la famille réelle de nos différents foyers. Nous choisissons de dire au cœur de ces familles, oui, Seigneur, viens habiter nos maisons, viens habiter nos familles, viens habiter ton Eglise. Et que la grâce du jubilé continue de porter du fruit en nous, autour de nous, et auprès de nous » a-t-il exhorté.
« Frères et sœurs, nous aurions envie que le jubilé se prolonge, qu'on fasse encore peut-être une deuxième année, ou comme on dit chez nou, ban nou on ti agouba. Mais il faut savoir s'arrêter, non pas pour passer à autre chose, mais pour que les fruits de ce jubilé portent pour cent, pour dix, pour mille, dans nos foyers, dans notre famille-Eglise, dans notre société. Partons porter l'espérance au monde et quelle est cette espérance ? Le Christ est ressuscité. Et comme j'aime bien dire, encore mieux que ressuscité, le Christ est vivant » a conclue Mgr Philippe GUIOUGOU dans son homélie.
Garder en mémoire la joie de la rencontre avec le Seigneur et maintenir sans faiblir le témoignage de notre espérance
Il fallait bien un temps de silence pour se laisser encore plus habité par sa magnifique prédication. L’évêque invita l’assemblée à dire ensemble le Crédo de Nicée Constantinople. Crédo durant lequel, Mgr Philippe s’inclina devant la crèche au moment où l’on dit que le Seigneur a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait Homme. Puis vint la prière universelle où des intentions ont été portées successivement pour l’Eglise, gardienne du plan de salut, qu’elle proclame à tous, par ses paroles et ses actes la foi dans le Seigneur ressuscité. Pour le monde entier afin que séduit par l’amour du Verbe fait chair, il ne cède pas au bruit des armes et recherche l’harmonie de la concorde et de la paix. Pour ceux qui sont affligés, de sorte qu’ils ne tombent pas dans le découragement, mais qu’ils découvrent dans leur cœur le don de l’espérance chrétienne. Pour les familles afin qu’elles aient comme exemple la Sainte Famille de Nazareth, et soient dociles au projet de Dieu, lui qui les appelle chaque jour à vivre la nouveauté de l’amour. Et pour notre communauté diocésaine, afin que revigorée par la force du pardon et renouvelée par la grâce de l’Année jubilaire, elle poursuive son chemin à la suite de l’Évangile.
À la fin de la prière prononcée après la communion, l’évêque a introduit un chant d’action de grâce en disant : « Frères et sœurs, au terme de cette Année jubilaire nous voulons joindre nos voix au chant de toute l’Église qui, aujourd’hui, rend grâce à Dieu pour le don de l’indulgence. Par les sacrements, le pèlerinage, la prière et la charité, nous avons fait intensément l’expérience de la miséricorde divine : le Seigneur a lavé nos péchés et nous a comblés de sa grâce. Au cours de cette année, nous avons communié dans la foi, l’espérance et la charité, avec tout le mystère du Christ réparti dans le cycle de l’année liturgique. Maintenant, renouvelés par cette expérience de conversion nous revenons au rythme quotidien de notre vie. Comme les disciples qui ont vu son visage, gardons en mémoire la joie de la rencontre avec le Seigneur et maintenons sans faiblir le témoignage de notre espérance, car il est fidèle, celui qui a promis ».


Le message de l’évêque pour une Eglise de Participation et de Témoignage, reçu 5 sur 5
Au terme de cette célébration, il restait à accueillir les deux derniers témoignages issus des sanctuaires de miséricorde. Ils s’ajoutèrent aux grâces dont nous étions déjà comblés. Médérick MATOUBA, qui s’exprimait pour la Cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, à Basse-Terre a touché les consciences par la profondeur de ses propos « Lorsque l'Église ouvre ses portes, les cœurs répondent ». Idem pour Yvane RHINAN, qui a rendu témoignage pour l’Eglise Saint-Jean Baptiste, Le Moule. « L’'Église est vivante par les femmes et par les hommes qui s'engagent » a-t-elle affirmé avec une émotion.
Si la Porte Sainte se ferme aujourd'hui, la porte de nos cœurs doit rester grande ouverte. Un jubilé n'est pas une simple parenthèse que l'on referme pour reprendre nos habitudes. C'est un élan nouveau. La joie que nous avons reçue, nous avons désormais la mission de la porter dans le monde en marche vers l'avenir.
Il est revenu enfin à Père Gérard FOUCAN, en sa qualité de Vicaire Général, de s’exprimer au nom du diocèse et de l’évêque. « Chers frères et sœurs, au terme de cette célébration eucharistique, mon cœur est habité par une profonde action de grâce. Nous voici au sommet de cette année jubilaire, une année de grâce, de réconciliation et de renouveau spirituel pour notre diocèse. Un temps de gratitude. Je tiens, au nom de notre évêque, à remercier les curés, recteurs des sanctuaires. Merci à chacun d'entre vous. Merci aux organisateurs, aux bénévoles, aux chorales et à toutes les forces vives qui ont permis à ce jubilé de porter du fruit. Nous avons vu nos églises se remplir, nos cœurs se convertir et la fraternité se renforcer. Merci à tous ceux et celles qui se reconnaîtront, qui se sont beaucoup donnés en peu de temps pour la grande messe que nous sommes en train de vivre et qui va bientôt s'achever. Tous les membres du doyenné de Sainte-Anne, un grand merci aussi à la mairie du Gosier pour sa vive collaboration, pour cette eucharistie clôturant le Jubilé. Ce jubilé qui ne s'arrête pas, qui se transforme. Si la Porte Sainte se ferme aujourd'hui, la porte de nos cœurs doit rester grande ouverte. Un jubilé n'est pas une simple parenthèse que l'on referme pour reprendre nos habitudes. C'est un élan nouveau. La joie que nous avons reçue, nous avons désormais la mission de la porter dans le monde en marche vers l'avenir. Le thème de cette année nous l’a rappelé Avec Jésus Christ en Eglise, Participons et Témoignons. Le Seigneur a fait pour nous des merveilles, Saint est son nom. Bonne fête de la Sainte Famille, bonne mission à tous. Et que la grâce de ce jubilé continue de fructifier dans vos familles et vos communautés. Que le Seigneur nous garde dans son amour » a dit le Vicaire Général de notre diocèse.
Chacun d’entre nous peut témoigner des fruits de ce jubilé de l’espérance, dans sa vie personnelle, en famille, en communauté, en paroisse. Et comme l’espérance ne déçoit pas, il ne fait aucun doute que ce temps de grâce continuera à produire ses effets en nous et autour de nous.
Thierry FUNDERE (Direction diocésaine de la communication)
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Radio Massabielle rediffuse également sur ses antennes (97.8 et 101.8 FM), l’intégralité de ce temps fort de clôture de l’année sainte 2025, de manière aléatoire dans ses programmes de jour et de nuit.
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