[EN PAROISSE] – 29 jeunes ont reçu le sacrement de la Confirmation le 1er dimanche de l’Avent à Saint-Pierre et Saint-Paul.

29 jeunes ont reçu le sacrement de la Confirmation ce dimanche 30 novembre 2025, à l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Un sacrement que leur a conféré, par l’imposition des mains et l’onction, Mgr Philippe GUIOUGOU, évêque de Guadeloupe, assisté de son vicaire général, Père Gérard FOUCAN, curé de cette paroisse. Le père Jacques, vicaire de Saint-Pierre et Saint-Paul et le Père Sosthène GODJO, de la Martinique ont également concélébré cette Eucharistie particulière à plus d’un titre pour tous ces jeunes, qui entrent dans ce temps de l’Avent avec joie. Avant leur appel nominatif, deux de ces jeunes ont fait un témoignage prouvant vraiment que « l'espérance ne déçoit pas ».

C’est le récit d’un véritable combat spirituel victorieux que partagea Sorne, âgé de 15 ans. « Au départ, je ne faisais qu’obéir à ma mère. J’allais à l’église sans savoir pourquoi et je priais sans sens profond, sans foi. Je suis né dans une famille catholique, donc cela me semblait normal de faire tout ça, d’aller jusqu’au bout de mon catéchisme. Cependant, je priais rarement et j’allais à l’église quand j’étais d’humeur. Je ne prenais pas ma vie chrétienne au sérieux, puis un jour, mon frère me parla de Dieu, de son importance dans une vie, de sa bonté envers nous... Ses paroles résonnèrent en moi comme le son d’un ka. A cet instant, j’eus une révélation, je devais m’investir dans ma foi, arrêter d’être passif. Je commençais à prier plus souvent, à aller à la messe régulièrement » a-t-il raconté.

Pas d’âge pour le combat spirituel

« Tout allait bien, jusqu’au jour où quelqu’un d’une autre religion m’a approché pour m'amener à croire à un autre Dieu. Je réfléchissais tellement que j’oubliais les choses importantes. Là, ce fut ma descente dans les abysses. Au lieu de me rapprocher de Dieu, je me suis éloigné de lui. Je ne priais plus, je dormais très tard et j’injuriai librement. A ce moment-là, je me suis demandé s’il fallait que je change ma vie, mais je ne réussis pas. Au contraire, je continuais de sombrer et ma lutte spirituelle prit énormément d’ampleur. J’étais déboussolé et j’avais perdu mes appuis. Je fus tenté par le démon » poursuivit-il, avant de conclure par ce dénouement heureux. « Un jour, mes catéchistes s’adressèrent à moi. Leurs mots m’ont ouvert les yeux. Ensuite, c’est ma mère et ma sœur qui me parlèrent. Lorsqu’elles finirent, mes doutes, mes peurs, tout s’en vola. Grâce à elles, je compris qu’il fallait que je change mon cœur et j’ai décidé de rester dans la religion catholique et de faire ma confirmation ».

Le rôle clé de la famille, des catéchistes et de la communauté

Autre témoignage, celui Samuel,15 ans, scolarisé au lycée de Baimbridge, en classe de seconde et passionné de football, qui a souhaité ainsi partager ce que lui ont apporté ses années de catéchisme. « Ma mère m'a inscrit au catéchisme quand j'avais sept ans. J'étais alors au CE1. Au début, j'étais très réticent, j'avais l'impression de gâcher mes samedis, de rater beaucoup de choses telles que les rencontres sportives, les réunions en famille. Mais, petit à petit, j'ai découvert la joie de me retrouver avec d'autres jeunes pour parler de JÉSUS. Je me faisais de nouveaux amis, j'aimais entendre les paraboles que nous lisait la catéchiste. Celle qui m'a le plus touché, c'est celle du fils prodigue. J'ai pris conscience, à travers cet évangile, du grand amour de DIEU pour nous. Il nous accueille toujours, malgré nos péchés » a-t-il confié.

Et Samuel d’ajouter. « Quand j'ai reçu pour la première fois l’Eucharistie, j'ai ressenti une très grande joie, je recevais le Corps du CHRIST, le Corps de notre SAUVEUR. JÉSUS venait vivre en moi ! J'ai été baptisé quand j'étais bébé, je n'avais pas vraiment conscience de ce que je faisais. Mais pour la première communion, je comprenais ce que je vivais et j'étais vraiment heureux ! L'année dernière, je me suis préparé au Sacrement de la confirmation. J'ai pu alors découvrir qui est le Saint-Esprit. C'est la troisième personne de la Sainte Trinité. Il est la force qui m'accompagne chaque jour, me donnant calme et confiance. Je m'appuie sur lui dans ma mission de jeune sapeur-pompier volontaire. Je compte aussi sur son aide pour rester dans le droit chemin, pour me permettre de réussir ma vie ».

« Viens, on va prier ! »

Au terme de son propos, le jeune Samuel n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance à toutes celles et ceux qui l’ont guidé dans ce cheminement. « Merci à toutes les catéchistes et aux prêtres qui nous ont accompagné, les confirmands de ce jour et moi-même, sur le chemin de la foi. Je suis également très reconnaissant à l’égard de ma mère sans qui je ne serais pas là aujourd'hui. Elle m'a soutenu et m'a montré l'exemple par sa vie de prières. Au début, c'est toujours elle qui m'invitait à prier. Mais après toutes mes années de cheminement, c'est moi qui lui dis joyeusement : "Viens, on va prier." Merci aussi à vous, frères et sœurs de Saint-Pierre et Saint-Paul de nous accueillir au sein de votre communauté afin que nous puissions désormais faire fructifier les dons que le Saint-Esprit a déposé en nous » a-t-il conclu.

Que l'Esprit-Saint continue à agir dans la vie de ces jeunes confirmés afin qu'ils soient d'authentiques adultes dans la foi, qui osent s'engager dans leur paroisse, comme dans la société guadeloupéenne.

La paroisse de Saint-Pierre et Saint-Paul (Avec le service diocésain de la communication)