En ce 17ème dimanche du temps ordinaire, il nous proposé de méditer sur notre propre relation à Dieu, à ce que nous pouvons lui demander, compte tenu que Lui, il est Dieu et que nous, qui sommes-nous exactement ?
A ce titre, si on se réfère à la seconde lecture (St Paul aux Colossiens 2, 12-14), bien que nous soyons vivants, nous sommes habités en premier lieu et bien souvent par la mort. Ce texte nous dit : « Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ ». Et c’est par le baptême qui est une plongée dans le tombeau du Christ et par sa résurrection que nous avons part à la vie avec Dieu, à une vie plus en proximité avec Lui.
Abraham se comporte en fervent défenseur de l’homme devant Dieu allant jusqu’à négocier avec Lui sur le nombre de justes résidant dans la ville. Son audace et son insistance s’arrêtent au chiffre de 10 et il n’ose pas descendre plus bas, ne sachant pas combien est grande la miséricorde du Père. Avons-nous cette audace d’Abraham ? Sommes-nous animés de cette confiance qui va jusqu’à essayer de changer la décision du juste juge ?
Il est vrai qu’il semble compliqué de rentrer dans un marchandage avec Dieu et il est même conseillé de ne pas le faire. Mais dans la plupart du temps, il ne s’agit pas d’une véritable transaction mais de la reconnaissance de la grandeur, de la bonté, de la puissance de celui qui nous a créé et ce, dans un temps de profonde prière confiant au Seigneur nos désirs les plus chers mais aussi les intercessions pour nos proches, notre société et le monde.
C’est précisément ce que nous est indiqué dans le texte de l’évangile (Lc 11, 1-13) : « Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière ». A ce moment, un des disciples lui pose une question : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Et là, Jésus nous apprend à connaitre et reconnaitre la personne du Père, sa puissance, son amour sans limites, sa bonté pour nos besoins, sa miséricorde devant nos péchés. Il nous invite à nous tourner vers lui en toutes circonstances, sans crainte car nous sommes ses enfants.
Alors, comme nous implore ce texte, osons demander, chercher, frapper car notre Père attend cette parole, cette question, ce geste pour y répondre. Mais ce qu’il veut le plus nous donner c’est l’Esprit Saint qui a la mission de nous rapprocher encore plus de Lui, de nous ajuster à Sa volonté, et ainsi faire de nous les témoins de sa présence en ce monde.
Ainsi, en écoutant les conseils de Jésus, entrons dans cette attitude, celle d’Abraham, celle d’autres personnages de la bible et de biens des saints : « demandez ; cherchez, frappez », car qui « demande reçoit ; qui cherche trouve ; et à celui qui frappe, on ouvrira ». Alors, nous pourrons nous placer en toute confiance devant Dieu en lui disant : “le jour où je t’appelle, réponds-moi Seigneur !"
Bon temps de prière avec le Père. 🙏
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