Un samedi jubilaire ferventissime au Sacré-Cœur, à Pointe-à-Pitre


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mercredi 25 juin 2025
Diocèse de Guadeloupe

La paroisse du Sacré-Cœur à Pointe-à-Pitre a accueilli les pèlerins de notre diocèse à l’occasion de son samedi jubilaire, le samedi 21 juin 2025. Des fidèles sont venus des quatre coins de la Guadeloupe pour vivre ce temps fort diocésain, en pleine neuvaine préparatoire à la fête patronale de cette église.

A l’instar de tous les sanctuaires de miséricorde de notre diocèse désignés par l’évêque de Guadeloupe pour cette année sainte 2025, l’église du Sacré-Cœur et sa crypte ont accueilli à leur tour le pèlerinage mensuel de ce jubilé sur notre île. Sous l’impulsion du curé Père Lucien JOSEPH et de son vicaire, Père Gino DE LA CRUZ, le conseil pastoral paroissial s’est mobilisé sans compter avec l’appui de toutes les personnes de bonne volonté au sein de la communauté, pour que cette journée jubilaire soit une réussite. Objectif très largement atteint. Il faut dire que ce samedi jubilaire intervenait au cœur de la neuvaine préparatoire à la fête du Sacré-Cœur de Jésus célébrée comme chaque année le 27 juin.

Une organisation parfaite

Aux aurores, les lèves tôt étaient déjà là pour l’office des laudes à 6h, avant la première messe de la journée qui était programmée à 6h30. L’affluence n’a cessé d’augmenter ensuite, au fil des heures, au rythme de l’arrivée des bus de pèlerins pour lesquels tout avait été parfaitement organisé de sorte qu’ils soient bien reçus. Ceux venus de Marie-Galante ont eu droit à un temps d’accueil dédié vers 7h30, avant les autres délégations 1h30 plus tard. Après un temps de prière et de louange, le Saint-Sacrement a été exposé comme annoncé dans le programme de la journée, de 10h à 11h45, tandis que parallèlement l’on pouvait se confesser et/ou demander l’indulgence plénière de l’année sainte. Cette fois encore, comme pour les précédents samedis jubilaires, de nombreux fidèles ont ainsi pu vivre la grâce du sacrement de la réconciliation.

L’attention portée aux 18-40 ans

En fin de matinée, Mgr Philippe GUIOUGOU eut un temps d’échange avec les 18-40 ans. Moment important pour l’évêque qui souhaite être à l’écoute de ces jeunes adultes souvent éloignés de l’église. Le pasteur de notre diocèse qui au sortir de cette rencontre a demandé aux prêtres, en paroisses et en doyennés à mettre en place des espaces de discussion avec cette tranche d’âge que l’on voit peu dans nos églises ou au sein de nos communautés.

A 12h, c’est dans une église bondée que fut célébrée la messe de ce samedi jubilaire sous la présidence de Mgr Philippe. L’occasion pour le pasteur de notre diocèse de relever la pertinence du thème retenu par la paroisse pour la neuvaine préparatoire à la fête du Sacré-Cœur de Jésus : Le cœur de Jésus source d’Espérance pour notre monde. « Le pape François a écrit une encyclique justement sur le cœur de Jésus avec comme intitulé "il nous a aimé". C’était peut-être son testament. Quelques jours, quelques mois avant son décès il a tenu à écrire cette encyclique qui rappelle à quel point notre vie est basée, ancrée, tournée vers ce cœur battant de Jésus. Il rappelle que ce n’est pas un symbole abstrait, une image, une statue, une représentation du cœur de Jésus. C’est le centre vivant de son amour humain et divin. Le Seigneur ressuscité a ce cœur vivant qui bat pour nous aujourd’hui, pour chacun de nous. Ce cœur pour aimer, ce cœur qui a aimé, qui a souffert et qui a pardonné, continue donc à aimer chacun d’entre nous » a dit Mgr Philippe. 

L’amour de Dieu ne déçoit pas

« Dans un monde traversé par l’angoisse, les menaces de guerres ; dans notre île aussi avec nos difficultés, la précarité, l’injustice, le cœur de Jésus ouvre une source d’Espérance. Un amour qui ne déçoit jamais. Un amour qui nous rejoint là où nous sommes. Et c’est en cela que l’amour de Dieu ne déçoit pas, parce que cet amour vient nous rejoindre là où nous sommes » a poursuivi l’évêque de Guadeloupe.

« Ne vous faites pas tant de soucis pour votre vie, cherchez d’abord le royaume de Dieu. Voilà ce que nous avons entendu en prélude dans cet Evangile. Il ne s’agit pas de chercher l’argent à tout prix. L’argent n’est pas notre maître. Nous ne pouvons pas servir deux maîtres à la fois. Ce passage de l’Evangile entre en profonde résonnance avec l’exhortation du pape François, le cœur de Jésus nous invite à la confiance. C’est ce qu’il indique d’ailleurs dans sa bulle d’indiction qui a ouvert cette année jubilaire. Il dit que notre monde est malheureusement frappé par des évènements qui peuvent conduire au désespoir. Mais au cœur de cela, il y a l’Espérance de cœur du Christ qui bat pour chacun de nous. Se tourner vers le cœur du Seigneur, nous invite aussi à nos propres responsabilités dans notre vie, dans nos choix de vie, à la maison, au travail, en Eglise » a encore ajouté Mgr Philippe GUIOUGOU.

Le cœur vivant du Seigneur bat pour chacun de nous

« Le Seigneur est vivant et donc s’il est vivant, son cœur bat pour chacun de nous. Cette phrase, cette interpellation du pape m’a bousculé : le cœur de Jésus bat pour nous. Il n’est pas indifférent. Il nous regarde avec tendresse. Il nous appelle à la confiance. Peut-être que cette année jubilaire nous fait prendre conscience à quel point Dieu nous aime. Certainement en cette année sainte, nous vivons de sanctuaires en sanctuaires, de démarches jubilaires en démarches jubilaires, va finir par me faire vivre une conversion, un chemin d’approfondissement, de retour au Seigneur. Voilà toutes les grâces que nous pouvons attendre de ce jubilé » a enfin insisté l’évêque de Guadeloupe dans sa prédication.

Après avoir été nourri par la Parole de Dieu et l’Eucharistie ayant été largement partagée, l’heure était venue pour les pèlerins d’aller se restaurer dans l’espace qui avait été réservé à cet effet juste en face de l’église. Chacun ayant emmené son repas tiré du sac. Cette très belle et fervente journée jubilaire au Sacré-Cœur s’acheva par une nouvelle exposition du Saint-Sacrement et la méditation du chapelet de la Divine Miséricorde, avant la bénédiction solennelle qui marqua la clôture de ce temps fort.

Thierry FUNDERE (Avec Dimitri BAJAZET)

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