Frères, sœurs, en la fête du corps et du sang du Christ, il est intéressant de noter ce que disent les personnels de la santé : « la santé, elle est dans l’assiette » ! Bénissons Dieu pour ses hommes et ses femmes qui prennent à cœur leur travail et font tout pour que nous prenions soin de notre santé et que nous aidions les autres à faire autant. Car nous n’ignorons pas que dans notre société, sont vendus un grand nombre d’aliments et de boissons nocifs pour la santé. N’oublions pas non plus que notre société de consommation ne se soucie nullement de notre santé. Ce qui lui importe c’est vendre, de tout vendre ! Rendons grâce à Dieu pour les associations qui s’engagent pour dénoncer tout cela. Cependant, ne sont-elles pas encore trop peu nombreuses ?
En effet, s’il est essentiel de préserver la santé corporelle, il est aussi essentiel de préserver la santé spirituelle. Nous savons tous chez nous, l’importance des retrouvailles familiales autour d’un bon repas. Cela permet de garder des liens pour que la transmission se fasse entre les différentes générations. Mais n’y a-t-il pas un vrai souci lorsque cette transmission se fait qu’au niveau matériel ? La dimension chrétienne doit avoir toute sa place. « J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis » 1 Co 11,23. Paul souligne l’importance du dernier repas de notre Seigneur, qui est le signe d’une alliance éternelle : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi ». « Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi » 1Co 11,24b
Ainsi, si la santé corporelle est dans l’assiette, la santé spirituelle sans risque de se tromper est belle et bien, dans les relations familiales où la Parole de Dieu et l’Eucharistie ont, sinon la première place, mais une place importante. Lorsque Jésus dit à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » Lc 9,13. Il nous envoie à cette dimension vitale. Comment ne pas penser à ces enfants où la transmission ne s’est faite ni dans la famille, ni dans la vie associative ni dans l’Eglise. Une autre parole du Seigneur nous éclaire : « J’avais faim vous ne m’avez pas donné à manger, j’avais soif vous ne m’avez pas donné à boire » cf Mt 25,35-40.
Finalement c’est à chacun, là où il vit, là où il est envoyé, qu’il revient de commencer à rassembler les des enfants entre eux et avec leurs parents pour qu’ils découvrent Celui qui se donne en nourriture et qui nous dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour ». Jn 6,54.
Permets Seigneur que beaucoup plus de jeunes, d’hommes et de femmes acceptent de mettre de côté leur confort pour se donner et donner de leur temps au service des enfants, que ce soit dans l’ACE, le scoutisme, ou un autre groupe, mouvement ou association pour transmettre des valeurs humaines et chrétiennes, afin que l’espérance rejaillisse au-delà de l’année Jubilaire. AMEN
Père DENECY
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