« Familles, venez vous réjouir dans la maison du Père ». C’est l’invitation qui avait été faite aux familles de Guadeloupe dans le cadre de cette journée jubilaire qui leur était dédiée. Une journée qu’elles étaient invitées à vivre, dans l’espérance qui ne déçoit pas, comme une grâce au cœur de cette année sainte.
A l’entame de ce temps de fort, il a été rappelé combien notre société fragilise la cellule familiale. « Nos familles font face à d’énormes défis Beaucoup d’entre elles sont en crise, traversent des épreuves de toutes sortes. Certaines sont en proie à de terribles combats spirituels. D’autres sont au bord de l’explosion, quand elles n’explosent pas littéralement, avec toutes les conséquences dommageables qui s’en suivent » a-t-on pu entendre dans le mot d’introduction de cette journée.
« Toutes ces situations douloureuses peuvent sembler insurmontables, mais en nous appuyant avec confiance sur le Seigneur et par notre persévérance dans la foi, elles nous offrent de réelles opportunités de transformation, de conversion, de renaissance même… Des chemins de libération, de guérison et de réconciliation également, pour nous conduire avec le Christ vers la Joie et la Paix. Car rien n’est impossible à Dieu » a-t-il encore été indiqué.
La pastorale familiale a montré la diversité de ses composantes
Après l’intervention d’ouverture du Diacre Jean-Marie LAPOUSSIN et de son épouse Viviane, tous deux responsables de notre pastorale diocésaine de la famille, l’on procéda à la présentation des groupes, mouvements et associations qui composent cette pastorale. Pour les équipes Notre-Dame, le couple DAVILA. Pour les CPM, les centres de préparation au mariage, Jacques et Sylviane MARCELLIN. Pour la communauté du Chemin Neuf, David et Corine ZEBUS. Pour Vie et Partage, Olivier SILBANDE. Pour Mère de Miséricorde, Elina ROLLE et pour Parlez-Moi d’Amour, Diane BOULOGNE. Et enfin, pour les AFC, les associations de familles chrétiennes, M. GISORS, leur président.
Ces présentations étant faites, ce fut au tour de Mgr Philippe GUIOUGOU, évêque de Guadeloupe, de prononcer son mot d’accueil, invitant chacun à vivre pleinement cette journée jubilaire consacrée aux familles. « Une journée où se vit la miséricorde de Dieu, mais aussi de communion entre nous, familles de tous horizons et de tous lieux. Journée de fraternité où il convient de ressentir la présence de Dieu à travers cette parole de Jésus « Voyez comme ils s’aiment » : témoins de l’espérance qu’il a mis en nous ».

La matinée continua par un temps de louange dont l’animation fut confiée aux jeunes du groupe CCN_Heartsingers, qui honorèrent leur mission avec talent et une joie communicative qui transporta l’assemblée. Puis, il était temps d’écouter l’enseignement de Père Julien DOSSOU, curé d’Anse-Bertrand et prêtre accompagnateur de la pastorale diocésaine de la famille, sur le thème « Ayez de la joie dans l’espérance » (Rm 12, 1-8). Deux témoignages personnels sont venus compléter ce temps d’enseignement très riche. Celui de Diane BOULOGNE qui partagea son expérience de vie en tant qu’épouse, mère de famille et laïque engagée. L’on écouta aussi avec émotion, le jeune Antony MERLIN raconter son enfance douloureuse avec père excessivement autoritaire et sa joie, à force de prière, de voir aujourd’hui sa figure paternelle s’inscrire avec persévérance sur un chemin de conversion.
Toujours de nombreuses confessions lors de ces temps jubilaires
Tandis que les nombreuses activités proposées parallèlement aux enfants présents rencontraient un franc succès à la grande satisfaction des parents et grâce à l’implication des animateurs et animatrices des mouvements, les démarches jubilaires débutèrent en fin de matinée. Beaucoup de personnes ayant fait le déplacement ont ainsi pu se confesser et vivre ainsi pleinement le sacrement de réconciliation. Une démarche facilitée par le nombre de prêtres qui se sont rendus disponibles, comme c’est le cas, depuis le début de cette année, lors de chaque temps fort ou pèlerinage jubilaire. Dans le même, l’adoration du Saint Sacrement était aussi proposée aux fidèles, ainsi que des temps d’écoute en famille, seul ou en couple. Il était possible également de se rendre sur les stands des groupes et mouvements pour s’informer ou prendre part à des activités.

Une table ronde très enrichissante
Après la pause déjeuner (le repas était tiré du sac) et une bonne digestion avec des tisanes locales ou du café offerts gracieusement, c’était l’heure de la table ronde organisée avec plusieurs intervenants autour du thème « Comment nourrir l’Espérance dans nos familles aujourd’hui ?»
Se sont successivement exprimés un couple d’âge mûr, une famille de trois enfants, une maman qui vit seul avec ses enfants. Des questions très pertinentes ont également été posées au sein du public, notamment sur l’accueil et l’accompagnement en Eglise des personnes divorcées, remariées ou pas, et des familles recomposées. Autant de sujets de nature à alimenter bien des réflexions pastorales au bénéfice des cellules familiales en Guadeloupe. Il fut beaucoup question aussi de l’importance de la transmission de la foi et de la prière en famille, de la haute valeur du pardon et de la réconciliation, la nécessité de vivre le sacrement du mariage comme une source de grâces nécessaire pour surmonter les difficultés. Mgr Philippe a conclu cette table ronde après avoir répondu aux questions posées dans l’assistance.

L’Eucharistie, grand moment de cette journée
Cette journée jubilaire des familles s’acheva comme prévu par la célébration eucharistique présidée par l’évêque de Guadeloupe, avec à ses côtés plusieurs prêtres et diacres. Ce sont les représentants des groupes et mouvements de la pastorale diocésaine de la famille qui ouvrirent la procession d’entrée, précédés par le diacre Jean-Marie LAPOUSSIN et son épouse Viviane, alors que la chorale entonnait le chant Céleste Jérusalem : « Notre cité se trouve dans les cieux, Nous verrons l’Epouse de l’Agneau, Resplendissante de la gloire de Dieu, Céleste Jérusalem ». Durant la messe de clôture de ce temps jubilaire dédié aux familles de notre diocèse, c’est l’Evangile Évangile de Jésus Christ selon saint Jean qui fut proclamée (Jn 14, 23-29) : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles… ».
L’homélie de Mgr Philippe GUIOUGOU était évidemment très attendue. « Famille, nous avons besoin de toi. Famille, l’Eglise a besoin de toi. Et j’ai presqu’envie de dire c’est un cri plus qu’un appel. Nous avons besoin de toi famille, parce que tu es la base de la société. Sans familles, sans lieux pour que nos enfants puissent grandir, avec un tant soit peu d’amour et de tranquillité de vie, alors la société ne peut pas fonctionner. La famille comme le modèle que nous connaissons évidemment autour du projet de Dieu que nous rappelle le livre de la Genèse, autour de l’homme et la femme, et cette invitation à porter la vie, à être féconds, autour de la parole de Dieu de l’Ancien Testament qui nous montre cette alliance » a indiqué l’évêque de Guadeloupe à l’entame de sa prédication.

Comment à travers et en donnant une place plus grande à Dieu dans notre vie, dans nos familles, nous pouvons faire évoluer, changer, le rapport que nous avons avec notre conjoint, notre conjointe ou avec nos enfants
« Cette alliance que Dieu fait avec l’homme mais qu’il nous invite aussi à faire entre nous. Cette alliance est le signe que l’amour est possible, que l’amour est fécond, que l’amour porte et donne la vie. Cette famille est certes notre modèle, mais cette famille n’existe pas partout, tout le temps. Même quand nous la désirons, il arrive que nous n’arrivions pas à tenir jusqu’au bout. Parce que les évènements de la vie peuvent conduire à la séparation, au divorce et nous le savons bien. Quelque fois, nous pouvons nous poser la question : qu’avons-nous louper, qu’avons-nous manquer pour qu’aujourd’hui, la question de la famille soit aussi fragile, en tout cas dans notre société guadeloupéenne, que nous connaissons bien » a ajouté Mgr Philippe.
« Nous pouvons et nous devons toujours désirer et rêver que cette famille chrétienne soit notre modèle. Mais nous ne pouvons pas nous enlever ce principe de la réalité : comment continuer à composer aussi avec nos différentes familles. La famille monoparentale, la famille célibataire, toutes ces familles elles existent. Dans toutes ces familles, il y a la présence de Dieu. Le Dieu qui transforme nos vies, qui transforme notre rapport aux autres. Comment à travers et en donnant une place plus grande à Dieu dans notre vie, dans nos familles, nous pouvons faire évoluer, changer, le rapport que nous avons avec notre conjoint, notre conjointe ou avec nos enfants » a questionné l’évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre.
Accueillons, cultivons en famille cette paix que le Christ nous a laissé
« Je vous laisse la paix, ma paix. Voici ce que le Christ va dire à ses disciples tout au long de ces jours-ci, depuis la résurrection, depuis Pâques. Je vous laisse ma paix. Cette paix qu’il nous donne, c’est pour que nous puissions la faire vivre au sein notamment de la famille. Avouons-le, tout cela n’est pas facile. Pas facile de faire toujours demeurer la paix, de faire toujours demeurer l’amour, de faire toujours demeurer le dialogue, de faire toujours demeurer le partage et l’écoute avec l’autre. Tout cela n’est pas toujours facile. L’Esprit Saint joue un rôle essentiel dans l’Eglise, mais peut aussi jouer un rôle au sein de nos familles, nous inviter à rester, à demeurer dans l’unité. Dans l’unité qu’il y a entre le Père et le Fils. Et saint Jean insiste depuis plusieurs semaines dans les textes de la liturgie que nous lisons. Il nous dit, comme j’aime le Père, je vous invite aussi à aimer le Père. Et nous l’entendons aussi, demeurer dans ma Parole, demeurer en moi » a prêché Mgr Philippe GUIOUGOU.

Toute séparation au sein d’une famille est un traumatisme pour les adultes, mais aussi pour les enfants, et parfois même dans la construction de leurs vies
« Quelle est notre capacité à vouloir vivre cette communion, avec celle ou celui avec qui nous vivons, avec nos enfants ; certes il peut y avoir des difficultés de vie, mais comment suis-je capable de dépasser cela. La famille, les familles, c’est bien de cela dont il s’agit pour nous aujourd’hui. Les familles sont quelques fois des lieux d’épanouissement et de joie. Nous pourrions même dire assez souvent. Peut-être pas tous les jours mais quand même cela est présent. Avouons-le aussi, nos familles sont aussi des lieux de souffrances, de pleurs, de violences et d’abus. C’est également la réalité de nos familles en Guadeloupe. Que faisons-nous ? Que devons-nous faire, sachant que la famille joue un rôle important dans l’équilibre de la société » s’est encore interrogé l’évêque.
« Ça nous arrive en tant que prêtres ou évêque, de rencontrer des jeunes et de constater qu’il y a un manque, qu’il y a un déséquilibre. Quelques fois, les jeunes arrivent à nous dire comment cela n’est pas simple en famille, même si ce n’est pas toujours évident à dire, ce qui les conduit le plus souvent à garder cela pour eux. J’en prends la mesure notamment lors de la lecture de leurs lettres pour les confirmations, où des situations de divorces et de séparations sont vécues douloureusement. Et quelques fois les enfants se livrent dans leurs lettres pour dire combien cela est difficile pour eux. Oui, c’est un traumatisme, c’est une réalité. Toute séparation au sein d’une famille est un traumatisme pour les adultes, mais aussi pour les enfants, et parfois même dans la construction de leurs vies ».
Osons implorer la grâce du Seigneur, qu’il nous entende encore plus en ce temps jubilaire pour que nos familles puissent retrouver une stabilité, une force.

Et Mgr Philippe de poursuivre en posant cette question « Aujourd’hui, que pourrions-nous demander ? C’est une année jubilaire, c’est un temps de grâce. Ne refusons rien à Dieu. Du moins, osons tout lui demander, pour nous, pour notre propre famille, pour notre entourage ; et osons même pour notre famille au sens large en Guadeloupe. Osons implorer la grâce du Seigneur, qu’il nous entende encore plus en ce temps jubilaire pour que nos familles puissent retrouver une stabilité, une force. En tant qu’évêque j’en ai besoin au sein de l’Eglise, besoin de retrouver à la messe des papas, des mamans, des couples, des enfants. Il nous arrive de voir des enfants qui viennent seuls à la messe. Nous avons besoin au sein de nos paroisses de cette présence familiale qui est le signe aussi que l’Eglise ne se trompe quand elle dit que le mariage, l’union entre l’homme et la femme, c’est ce que Dieu aussi attend et espère de nous ».
Puis s’adressant plus singulièrement à la gent masculine, l’évêque de Guadeloupe souligna ce qui suit. « Cela passe également, et ce n’est pas pour les accuser, par les hommes. Qu’ils prennent véritablement leurs places au sein de la famille. Un rôle protecteur, c’est aussi ce que l’on attend de l’homme. De l’épouse, cette dimension maternelle certainement plus tendre. Au-delà de ces classifications souvent stigmatisantes, je veux surtout dire que l’homme et la femme puissent jouer leurs rôles. Ce rôle qui donne de l’amour, de l’attention autour de soi. J’ai la prétention de dire que si nous arrivons à grandir dans cet équilibre. Si l’homme arrive aussi à prendre mieux sa place au sein de la famille, nous serons gagnants. Et si la femme en fait de même, tout le monde sera gagnant ».
Se marier à l’église n’est pas un vaccin
Et le chrétien et sa foi dans tout cela ? demanda le Pasteur de notre diocèse. « Nous pourrions penser que se marier à l’église est un vaccin qui nous immunise contre toutes problématiques, tous problèmes, toutes séparations. Ce n’est pas toujours le cas. Demeurer dans mon amour, demeurer en moi ; que cette joie puisse se manifester. Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera. Nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas, ne garde pas ma parole. Jésus demeure en nous. L’Esprit Saint nous enseignera tout cela ».
« Frères et sœurs, laissez le Christ demeurer en vous. Laissez le Seigneur faire sa petite place dans vos cœurs et dans vos vies. Jeunes et moins jeunes, laissez le Christ prendre cette place, pour qu’il puisse permettre à chacun d’entre nous de grandir. De grandir en amour, de grandir dans le respect de l’autre, pour comprendre que celui que j’ai en face de moi, mon conjoint ou ma conjointe, est celui ou celle que je dois respecter, à qui je dois porter une attention ; et en laissant cette présence de Dieu demeurer en moi, il y a quelque chose qui se transforme en nous. Combien d’hommes et de femmes qui revenant à l’église ou prenant ce chemin, nous disent j’ai changé mon père. Il y a quelque chose en tout cas qui s’est transformé en moi. Je suis plus patient, je prends le temps, je donne de la place au pardon, j’ai compris un peu plus l’importance de tout cela. Parce que un jour, à un moment donné, le Seigneur a pris une place un peu plus importante dans la vie des uns et des autres ».
Pas de vocation au martyr en couple, mais des chemins de transformation, de conversion
Reste que quand rien ne va plus que faut-il faire ? L’évêque n’a pas occulté cette réalité en s’adressant aux familles de Guadeloupe. « Quand l’autre ne veut pas changer, quand l’autre ne veut pas comprendre que la bonne attitude ensemble, c’est la tendresse et l’amour, comme je le disais, il n’y a pas de vocation au martyr. Nous ne sommes pas là pour être avec des conjoints qui nous martyrisent. Ce n’est pas ce que le Seigneur demande, ni l’Eglise. Si c’est cela et si l’autre ne veut pas changer, alors oui, il faut se séparer parce que cela devient un danger pour nous-même et pour les enfants. Mais pas avant d’avoir tout mis en œuvre, pas avant d’avoir fait cette place à l’Esprit Saint et cette présence de Dieu qui peut quelque fois changer les choses dans nos vies ».
« Familles, j’ai et nous avons besoin de toi. Seigneur Jésus, tu ne m’invites pas seulement à te connaître mais à t’aimer. Et tu me dis que l’amour véritable s’exprime non pas dans de belles paroles, mais dans la fidélité de ta parole. Sommes-nous fidèles à la Parole de Dieu ? Quand je garde ta Parole, Seigneur, non pas comme un fardeau mais comme un trésor, tu m’ouvres un chemin de communion. De communion avec toi, de communion avec ceux et celles avec qui je vis. Seigneur, dans l’Evangile, tu insistes en nous disant que tu veux demeurer moi, demeurer en nous. Tu ne me visites pas seulement Seigneur, tu t’installes dans mon cœur. Tu prends cette place, surtout quand nous te là donnons. Tu t’installes dans notre vie, dans la maison de notre vie, parce que tu nous aimes » a-t-il également indiqué.
Nous avons un trésor, c’est la Parole de Dieu qui est capable de transformer bien des choses en nous. Osons demander au Seigneur que sa Parole vienne toujours nous bousculer
« Seigneur, viens habiter en moi, non pas comme un invité passager, mais comme un ami intime, un Père aimant, un Père fidèle. Apprends-moi à garder ta parole quand elle me console, mais aussi quand elle me bouscule. Fais de moi une demeure vivante de ton amour. Nous pouvons parler des heures et des heures autour de la famille. Mais nous sommes chrétiens et nous sommes ici catholiques pour la plupart. Cela veut dire que nous avons un trésor, c’est la Parole de Dieu qui est capable de transformer bien des choses en nous. Osons demander au Seigneur que sa Parole vienne toujours nous bousculer, nous transformer, transformer aussi ceux qui n’ont pas rencontrer cette Parole pour faire d’eux des hommes et des femmes capables de construire des projets de vie, des projets de couples. Mais même quand il y a la famille célibataire, monoparentale, divorcée, remariée, Seigneur que ta Parole puisse parcourir les cœurs et nous aider à vivre là où nous sommes. Que ce temps jubilaire soit pour nous frères et sœurs un temps de grâce » a conclu Mgr Philippe GUIOUGOU dans son homélie, lors de la messe solennelle du jubilé des familles, le 24 mai 2025, au Gymnase Valère LAMIE, à Baie-Mahault.
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POUR ALLER PLUS LOIN
LA FAMILLE : UNE EGLISE DOMESTIQUE
Le Concile Vatican II nous rappelle que la famille est une « église domestique », le lieu où les membres sont appelés à vivre leur vocation chrétienne de manière concrète et quotidienne. Dans ce monde plein de défis, les familles catholiques ne sont pas seules. La grâce de Dieu, les sacrements, la communauté ecclésiale et les enseignements de l’Eglise sont des guides sûrs pour vivre la foi au milieu des difficultés contemporaines.
Ainsi, le défi est grand, mais l’opportunité de montrer au monde la beauté d’une vie familiale vécue dans le Christ l’est tout autant. Chaque famille catholique, avec ses luttes et ses joies, est appelée à être un témoignage vivant de l’amour de Dieu. Alors, courage ! Avec foi, espérance et charité, nous pouvons surmonter tout défi, en ayant confiance que Dieu est toujours avec nous.
LA PRIÈRE DE LA FAMILLE
A la fin de la messe de clôture de la journée jubilaire des familles, avant la bénédiction solennelle de l’évêque, l’assemblée des fidèles a été invitée à dire ensemble cette prière que nous partageons avec vous. N’hésitez pas en faire de même chez vous, en familles, avec vos proches :
Jésus, Marie et Joseph en vous, nous contemplons la splendeur de l’amour vrai, en toute confiance nous nous adressons à vous. Sainte Famille de Nazareth, fais aussi de nos familles un lieu de communion et un cénacle de prière, d’authentiques écoles de l’Évangile et de petites Églises domestiques. Sainte Famille de Nazareth, que plus jamais il n’y ait dans les familles des scènes de violence, d’isolement et de division : que celui qui a été blessé ou scandalisé soit, bientôt, consolé et guéri. Sainte Famille de Nazareth, fais prendre conscience à tous du caractère sacré et inviolable de la famille, de sa beauté dans le projet de Dieu. Jésus, Marie et Joseph, écoutez-nous, exaucez notre prière. AMEN
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