Jeudi Saint à Saint Michel du Raizet : une soirée d’amour, de service et de lumière


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jeudi 17 avril 2025
Raizet

Ce Jeudi Saint, la paroisse Saint Michel du Raizet a vécu une célébration vivante, profonde et remplie de sens. Dès les premiers instants, l’assemblée a été portée par une liturgie belle et fraternelle, animée à deux voix par le Père CAPO, curé de la paroisse, et le Père NGOMA, prêtre coopérateur. Ensemble, ils ont guidé les fidèles dans ce moment fort qui marque l’entrée dans le Triduum pascal.

Une entrée joyeuse et fraternelle

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer pour une messe précédant la Passion, l’entrée dans la célébration fut tout sauf triste. C’est dans une ambiance joyeuse, avec des chants dynamiques et un accueil chaleureux, que la messe a débuté. L’église était remplie, les visages souriants, les cœurs prêts à vivre ensemble ce grand mystère de la foi.

Très vite, le ton a été donné : une messe animée à deux voix, avec une belle complémentarité entre les deux prêtres. Cette richesse dans la présidence a contribué à faire de la liturgie un véritable chemin spirituel, dans la simplicité et la profondeur.

Un Gloire à Dieu vibrant, au son des cloches

Lorsque le Gloire à Dieu a été entonné, l’église a résonné d’une ferveur joyeuse. Les cloches ont sonné à pleine volée, marquant ce moment unique où, pour la dernière fois avant la nuit pascale, la louange éclate. Ce chant, accompagné du tintement des cloches, a été vécu comme une explosion de lumière avant l’entrée dans la Passion.

L’homélie du Père NGOMA : “Tout a été fait par amour”

Après la proclamation de l’Évangile selon saint Jean, où Jésus lave les pieds de ses disciples, le Père NGOMA a pris la parole pour l’homélie. Avec des mots simples et profonds, il a livré le cœur du mystère du Jeudi Saint.

Trois dimensions ont été mises en lumière :

  • L’Eucharistie, instituée par Jésus lors de ce dernier repas. Il s’inscrit dans la tradition juive de la Pâque, où l’on mangeait un agneau. Mais cette fois, c’est Jésus lui-même qui devient l’Agneau véritable, celui qui se donne en nourriture.

  • Le sacerdoce des prêtres, illustré dans le geste du lavement des pieds. En déposant son vêtement, Jésus s’abaisse pour servir. Le prêtre est appelé à cette même humilité, à être un homme pour les autres.

  • Et enfin, le commandement nouveau donné par le Christ : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » Un amour concret, radical, qui va jusqu’au don total de sa vie.

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », a-t-il rappelé. C’est cet amour qui traverse toute la liturgie du Jeudi Saint.

Le lavement des pieds : le Christ serviteur à travers les générations

Moment central de la célébration, le lavement des pieds a été accompli avec douceur et solennité. Père CAPO a lavé les pieds de douze  paroissiens choisis parmi les différents groupes et services paroissiaux et représentant toutes les générations : enfants, jeunes, adultes et aînés. Le geste, silencieux, a touché les cœurs. Il rappelait à chacun que le service ne dépend ni de l’âge ni de la fonction, mais de l’amour

Après ce geste d’humilité, chaque personne a reçu un panier cadeau, composé de pain, de fruits, de chocolat et d’une parole d’Évangile. Un beau symbole d’une Église qui sert, nourrit et transmet.

La communion : le Christ donné sous les deux espèces

Lors de la liturgie eucharistique, les paroles de la consécration ont été prononcées avec solennité. Et pour cette célébration si particulière, les fidèles ont pu communier sous les deux espèces : l’hostie trempée dans le vin consacré, rappelant pleinement le don du Corps et du Sang du Christ. Un moment de grande intensité spirituelle, vécu dans le recueillement.

Le dépouillement : silence, adoration et Divine Miséricorde

Après la communion, l’ambiance a changé. L’autel a été dépouillé, le tabernacle ouvert, les lumières doucement abaissées. Le Saint-Sacrement a été porté solennellement au reposoir, dans un climat de silence profond.

Les fidèles ont été invités à prolonger la soirée en méditant devant le Saint-Sacrement, comme les disciples appelés à veiller avec Jésus à Gethsémani. Beaucoup sont restés, silencieux, en prière. Un temps fort a été proposé : le chapelet de la Divine Miséricorde, récité ensemble, dans une grande paix.


Un appel à aimer et à servir, comme le Christ

Ce Jeudi Saint à Saint Michel du Raizet a été bien plus qu’une commémoration liturgique. Il a été une expérience vivante de l’amour du Christ, qui se donne en nourriture, qui se fait serviteur, et qui nous appelle à nous aimer les uns les autres.

Tout ce qui a été vécu ce soir-là ; les chants, l’homélie, le geste du lavement, la communion, l’adoration ; n’avait qu’une seule source et un seul but : l’amour.

Mylène QUILLIN pour l'équipe de communication de Saint Michel du Raizet 

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