La parole proclamée ce dimanche nous aide à faire le point avec nous-mêmes, à comprendre quelle place que nous occupons dans la société. En quoi contribuons-nous à ce que tous les membres de la société soient porteurs de la paix de Dieu ? Nous vivons une époque « moderne » qui embrume notre faculté de discernement, souvent nous nous laissons séduire par les apparences. Jésus attire notre attention sur ce fait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à se promener en vêtements d'apparat et qui aiment les salutations sur les places publiques les sièges d'honneur dans les diners » (Mt12,38.
Une personne richement vêtue est plus vite entendue qu'une personne simplement mise. Chaque jour dans de services publics ou dans certaines entreprises, des personnes sont victimes de ce comportement par le personnel à l'accueil. Á l'église des générations de familles occupent les mêmes places et s'arrangent pour soit gentiment, soit fermement faire les intrus dégager les lieux.
Pourtant depuis Vatican II, il n'y a plus de place réservée ou louée aux paroissiennes et aux paroissiens. « Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor et regardait comment la foule y mettait de l'argent » (Mt 12,42). Des compatriotes critiquent durement le rite de la quête au cours des messes, prétendant que cette pratique n'est pas dans la Bible. À cette attitude de Jésus pourquoi ce silence. L'Église laisse la liberté aux Paroissiens, elle ne dépouille personne, elle invite chacune et chacun à participer selon ses possibilités, à la vie du Diocèse.
Jésus encourage tout le monde, riche et pauvre à se tenir dans le même rang, celle ou celui qui se sacrifie pour la Communauté, sera vivement récompensé (e). Amour ! Un amour fort. Jésus a regardé et reçu le geste de « la pauvre veuve ». Il nous fait comprendre que la « la pauvre veuve » a reçu un trésor plus grand. Lui, Jésus Fils unique de Dieu, donne un amour de vie éternelle. Cette parole de Jésus qui nous fait comprendre que la vraie somme que nous donnons à l'Église c'est « notre entier », la force de notre foi. Notre disponibilité dans les activités paroissiales. Notre volonté « de marcher ensemble » pour faire grandir notre conscience diocésaine » comme nous le demande notre évêque Philippe.
Chacune de nos actions doit être un encouragement à prendre part à la mission évangélique de l'Église. Là où nous sommes doit raisonner la force de l'Église dans toutes les périphéries de notre vie : familiale, sociale, associative, religieuse. L'enseignement de Jésus le Christ doit se concrétiser. Il ne faut pas se décourager, avec l'Esprit Saint, aller de l'avant. Le Pape Jean XXIII écrit dans » Pacem in Terris » « Tout homme a le droit d'honorer Dieu suivant la juste règle de sa conscience et de professer sa religion dans la vie privée et publique ».
Diacre Georges BERVIN
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